Les séquelles de luxation du genou

Généralités :

La luxation du genou survient le plus souvent après un choc brutal. La luxation nécessite un choc à haute énergie comme dans un accident de la voie publique (voiture, vélo...). Couramment, on parle d'un genou disloqué ou luxé.

La réduction est une urgence. Le but étant de limiter les complications nerveuses et vasculaires. Elle se fait en bloc opératoire.

Symptômes :

  • déformation du genou
  • genou bloqué associé à une très forte douleur
  • impotence fonctionnelle majeure
  • impossibilité de marcher

Luxation du genou et ostéopathie :

Après réduction et rééducation, le genou reste souvent limité et douloureux avec un déficit de flexion et d'extension. Un enraidissement de la hanche et de la cheville peuvent également s'installer et persister.

La luxation du genou entraine une altération des surfaces de contact articulaires (défaut de congruence) et un enraidissement articulaire. Ce nouvel agencement provoque des contraintes plus importantes sur certaines structures (cartilage, ménisques...). En excès, ces contraintes sont source d'usure rapide du cartilage et donc de formation d'arthrose.

L'ostéopathe va chercher à traiter les différentes zones de raideur. Il cherchera a diminuer les phénomènes de frottement. En améliorant les capacités de déformation et les phénomènes de glissement, il limitera la formation d'arthrose et la présence de douleur. 

Lors d'une luxation du genou, certaines structures sont suceptibles d'être lésées. Une rupture des ligaments croisés entrainent une instabilité et un défaut de motricité du genou. Il est parfois recommandé de subir une intervention chirurgicale afin de limiter l'usure rapide des structures (cartilage, ménisques...). On parlera d'une ligamentoplastie du genou.